En plein mouvement social, le transport fluvial dévoile toutes ses vertus.

Le transport fluvial a une nouvelle fois démontré toute sa pertinence. Alors que les activités portuaires ont été lourdement perturbées par les grèves en lien avec la loi sur l’allongement du départ à la retraite, Marfret et sa filiale FFA ont travaillé sans relâche pour évacuer les marchandises bloquées au Havre.

Pendant que les accès routiers aux terminaux havrais étaient totalement fermés, notre filiale FFA a pu évacuer 300 evp vers le port de Rouen, à chaque escale du Lydia.  Ce navire fluvio-maritime n’a pas à franchir d’écluses sur la Seine entre le Havre et Rouen, une aubaine quand les éclusiers sont en grève.

Nous avons ainsi enregistré une forte hausse des chargements sur le Lydia et assisté à l’arrivée d’une nouvelle clientèle qui a réalisé l’efficacité du fluvial pour les pré et post-acheminements de leurs marchandises, offrant une solution massifiée et écologique.

La mobilisation et l’agilité de nos équipes ont également permis à notre Marfret Niolon de faire escale à Rouen plutôt qu’au Havre, le 21 mars dernier, et de dispatcher le fret en provenance des Antilles et de Guyane sur nos péniches à destination d’Ile-de-France.

A noter que Marfret offre quatorze jours de stationnement gratuit sur son hub rouennais quand Le Havre n’en propose que quatre.

Marfret et sa filiale FFA démontrent, dans un effort collectif, la réussite exemplaire de l’alternative de sortie du Havre par le fleuve et la nécessité d’accroître la visibilité de Rouen Vallée de Seine. Un modèle vertueux qu’il est primordial de pérenniser, sans attendre que la chaîne du transport routier de marchandises se grippe de nouveau.

Investissements massifs dans des conteneurs reefers neufs de 20 et 40 pieds pour l’Océanie

Le conteneur vingt pieds reefer a encore de beaux jours devant lui ! Si la boîte est progressivement délaissée par les armateurs en quête de productivité au bénéfice des 40 pieds, Marfret préfère s’aligner aux demandes des clients et propose un panachage pour plus de souplesse.

Productivité, économie ou satisfaction des exportateurs ? Dans la balance, le choix de Marfret penche en faveur de sa clientèle en proposant un choix des conteneurs de 20 et 40 pieds aux expéditeurs australiens et néo-zélandais de marchandises sous température dirigée.

A contrecourant de la tendance prônée par les armateurs de porte-conteneurs cellulaires qui optent pour des 40 pieds permettant de réduire les coûts de manutention, Marfret investit dans la construction de nouvelles boîtes visant à remplacer partiellement les 750 conteneurs 20’reefer détenus en leasing au profit de conteneurs en pleine propriété flambants neufs commandés à l’usine CIMC de Taicang en Chine.

 « L’achat de 300 conteneurs 20’ reefers témoigne de notre engagement sur ce marché sur le long terme. À la livraison, fin mai, ces conteneurs seront directement expédiés en Australie et Nouvelle-Zélande depuis Shanghai », annonce Guillaume Vidil, directeur général de Marfret. Ce nouvel investissement dans la flotte de boîtes réfrigérées fait suite à l’achat de 300 conteneurs 40’HC reefer neufs livrés en février 2023. « 200 ont été expédiés Melbourne, Brisbane et Tauranga et 100 envoyés dans les Caraïbes », détaille Gilles Gallinaro, responsable logistique de Marfret. Ces boîtes réfrigérées sont destinées aux exportations extrêmement soutenues de viande de bœuf et d’agneau d’Australie et de Nouvelle Zélande, principalement vers les États-Unis. Avec 520 000 tonnes équivalent carcasse, il s’agit d’une des filières les plus dynamiques de l’économie australienne pesant 1,23 milliard de dollars par an. « La volonté de Marfret de continuer à fournir des conteneurs 20’ reefer fait suite au désengagement des armateurs sur ce marché car nos clients ont besoin des deux types de conteneurs en fonction des marchandises et des quantités à transporter », souligne Véronique Passarelli, directrice de la ligne NASP, North Atlantic South Pacific.

Les agents Marfret en Océanie réunis en séminaire

Cette demande des clients de pouvoir disposer de conteneurs reefers 20’ a largement alimenté les échanges entre agents de Marfret de la zone Pacifique, réunis en Nouvelle-Zélande, en février dernier.

« Cette rencontre fut l’occasion de renforcer les liens entre nos agents et de réfléchir à des synergies possibles entre les territoires. Nous avons également échangé sur les opportunités à saisir comme le marché trans tasman sur lequel nous sommes à nouveau présents », complète Véronique Passarelli. L’opportunité d’un service régional a également été évoquée. Marfret dessert l’Océanie et la Polynésie depuis 1995.

Lors de leur séjour à Tahiti, Guillaume Vidil et Véronique Passarelli ainsi qu’Hervé Godard, représentant local de Marfret, ont été reçus par le président de la Polynésie française, entouré de ses ministres.

L’occasion pour Guillaume Vidil de rappeler l’attachement de la compagnie maritime à la desserte de Papeete, escale phare du service NASP qui permet d’alimenter l’ensemble des îles de la Polynésie en produits frais de la métropole.   

Marfret repositionne la pilotine Faraman en Guyane

Après avoir servi les navires qui entrent et sortent du port de Marseille durant 16 ans, la pilotine Faraman quitte la Cité phocéenne pour le soleil de Guyane à la suite d’une transaction entre les deux stations de pilotage.
La Faraman a été transportée par la route de Marseille au Havre. Son embarquement est prévu en juin sur le Marfret Niolon de la ligne MPV, spécialisée dans le transport d’unités conventionnelles et roulantes à destination de la Guyane et des Antilles depuis Le Havre et Anvers.
Marfret a organisé cette opération de bout en bout, mettant à l’œuvre toute l’expertise de son réseau d’agents afin d’apporter à son client réceptionnaire une solution clé en main.