Marfret annonce la construction d’un navire de 1900 EVP

La cérémonie de découpe de la première tôle d’acier s’est tenue le 26 mars au chantier naval Guangzhou Wenchong Shipyard.

Le navire, baptisé Durande, présente des évolutions technologiques permettant une économie de carburant de 50% comparé aux performances du premier navire Durande que la compagnie avait acquis en 2003 et cédé l’an dernier.

Le Durande sera mis en service à la fin du premier trimestre de 2025. D’une capacité de 1 900 conteneurs EVP, il s’inscrit dans une série de quatre navires commandés par Reederei Nord aux chantiers navals chinois. Marfret a récemment acquis la troisième coque de cette série pour 30 millions de dollars. Cette nouvelle acquisition intervient seulement 3 mois après l’arrivée du navire roulier Ferrymar dans les eaux de la Caraïbe, témoignant de l’expansion continue de la flotte de Marfret.

FRUIT LOGISTICA , BERLIN 7-9 FEVRIER 2024

Marfret vous donne rendez-vous à Berlin, du 7 au 9 février 2024, lors du rendez-vous d’affaires Fruit Logistica.

La délégation Marfret sera largement représentée, avec la présence de personnes du siège de la compagnie mais aussi des différents ports depuis/vers lesquels nous acheminons des fruits et légumes en conteneurs reefer (Costa Rica, Italie, Pérou, Colombie, Brésil…).

Au programme : des rendez-vous b to b avec les multinationales de la filière sur le « french corner ». Ce salon professionnel dédié à la filière fruits et légumes attire chaque année 3 200 exposants et 80 000 visiteurs. Il permet de prendre le pouls du secteur tout en s’informant sur les dernières tendances.

Lancement du Ferrymar, nouveau navire roulier de Marfret

Nom de la ligne historique de Marfret desservant les îles des Caraïbes, Ferrymar s’apprête à devenir également le nom du navire, successeur du Marin, en cours de construction en Chine. La première mise à l’eau a eu lieu le 5 mai, avant la livraison du navire en août. Un moment enthousiasmant pour l’ensemble des équipes que nous vous proposons de suivre dans cette vidéo.

Le Marin, navire familier des antillais, vit ses derniers mois de navigation avec Marfret. La compagnie s’apprête à écrire une nouvelle page de la desserte maritime de la Caraïbe en investissant dans la construction d’un nouveau navire roulier dédié. « Un projet vraiment stimulant qui démontre, une nouvelle fois, notre engagement sans faille en faveur de la desserte ultramarine », se réjouit Guillaume Vidil. Entre les mains du directeur général de Marfret une imposante maquette du navire à l’échelle 1/200ème.

Depuis plusieurs mois déjà, les chantiers navals chinois de Jiansu Dajin Heavy Industry Co, installés sur la rivière Yangtsé s‘activent, assemblent les tôles d’acier sous la supervision d’une équipe multinationale dédiée à Marfret.

La mise à l’eau est un événement marquant à plus d’un titre avec les premiers tests de navigabilité et le versement de la quatrième échéance financière au chantier.

Le navire roulier a été conçu en collaboration avec le bureau d’études chinois Sdari qui a réalisé les premières esquisses selon les besoins de Marfret. La compagnie a par ailleurs confié le suivi de construction à Alwena Shipping.

Les caractéristiques techniques du navire  répondent spécifiquement à la desserte des îles. D’une longueur de 120 m pour 22 m de large, le Ferrymar aura une capacité d’emport de 1 200 mètres linéaires, supérieure au Marin. Il pourra embarquer davantage de remorques, accompagnées ou non, et plus de containers répartis sur ses trois ponts.

Avec une hauteur sous pont garage étudiée à 10 mètres, ce roulier, appelé à voguer une trentaine d’années, est doté de deux lignes d’arbre lui conférant une très grande manœuvrabilité. La motorisation du Ferrymar bénéficie des dernières innovations technologiques en matière d’efficacité énergétique, le plaçant au plus haut niveau exigé par la norme EEDI.

Ces dernières années, Marfret n’a cessé de consolider sa présence aux Antilles. Le service Ferrymar dessert les ports de Marigot, Gustavia, Pointe-à-Pitre et Fort-de-France. Il a pour vocation d’être un outil permettant de resserrer les liens économiques entre les quatre îles antillaises, afin de créer un marché suffisamment important pour le développement d’une industrie locale. L’objectif est de leur permettre d’être moins dépendantes des importations et ainsi de lutter efficacement contre la vie chère.