Avec une agence à Saint-Martin, Marfret conforte sa présence aux Antilles

Fort de vingt années de présence, l’attachement de Marfret pour la desserte des îles françaises se confirme une nouvelle fois avec l’ouverture, depuis juillet 2018, d’une agence en propre à Saint-Martin. La compagnie, présente quelques heures seulement après le passage de l’ouragan Irma, pour apporter les premiers secours, accompagne sans relâche la reconstruction de l’île et son développement.

Marfret nourrit de nouvelles ambitions pour cette île des Antilles. « Saint-Martin réunit tous les critères pour un déploiement majeur de Marfret. Cette île française correspond aux marchés de niche sur lesquels nous sommes traditionnellement positionnés », souligne Guillaume Vidil, directeur général de Marfret.

Représentée par un agent maritime depuis une vingtaine d’années, la compagnie Marfret a inauguré en juillet 2018 une agence en propre située à Galisbay, sur le port de Marigot, côté français.

« Nos équipes sont appelées à s’étoffer au sein de cette agence. Deux lignes régulières Marfret desservent l’île de Saint-Martin. Le service Guyane, en provenance du Nord Europe, réalise une escale hebdomadaire à jour fixe à Phillipsburg, dans la partie hollandaise. La ligne MedCar, en provenance d’Europe du Sud, dessert Marigot via une escale à Pointe-à-Pitre », explique Bruno Julius, chef des agences Marfret de Pointe-à-Pitre et Saint-Martin.

Également chef de ligne de la compagnie Ferrymar, il rappelle l’extension en 2013 du service inter-îles à Saint-Barthélemy et Saint-Martin. « Ferrymar est une marque appréciée. La présence régulière du « Marin », navire de 900 mètres linéaires, démontre notre enracinement dans l’île. Les Antilles figurent au cœur de la stratégie de développement de Marfret », complète Bruno Julius.

Et lorsqu’en 2017, l’île est dévastée au passage du cyclone Irma, Marfret apporte les premiers secours aux populations sinistrées. Irma a causé la mort de 11 personnes à Saint-Martin. Les dégâts sont colossaux et dépassent le milliard d’euros. « En octobre 2017, nous avons acheminé 30 bungalows offerts par le gouvernement algérien », se souvient Ariane Roffe-Gallinaro. La responsable commerciale de la ligne Antilles note une montée en puissance des volumes en sortie des ports méditerranéens. « Après le fret de premiers secours, nous avons acheminé des matériaux pour la reconstruction des maisons : carrelage, ciment, tôles, sanitaires, treillis soudés. Les volumes se sont progressivement transformés en trafic régulier », observe Bruno Julius.

Plus d’un an après la catastrophe, la vie reprend peu à peu dans l’île. Les stigmates s’effacent et les touristes reviennent découvrir ce paradis des Antilles. « Nous transportons sur nos navires de plus en plus des yachts chargés dans des conteneurs flat depuis l’Italie et l’Espagne. Le trafic de marchandises diverses progresse lui aussi, signe de la relance de l’activité dans l’île. Avec une agence en propre, nul doute que Saint-Martin va figurer davantage sur les écrans radars de Marfret. « Nous faisons escale dans deux ports de l’île avec deux services. Des synergies sont envisageables », annonce Charlotte Rosa, Chef de ligne MedCar.