MARFRET LANCE UN SERVICE FERROVIAIRE ENTRE LES PORTS DE ROUEN ET BONNEUIL-SUR-MARNE

FluvioFeeder Armement (FFA), filiale de Marfret, a démarré ce 3 octobre un nouveau service ferroviaire hebdomadaire entre le terminal à conteneurs de Rouen (géré par sa filiale de manutention SOMAP) et le terminal de Bonneuil sur Marne à l’est de Paris.

La nouvelle navette ferroviaire est calée sur les opérations commerciales du « Lydia », navire fluvio-côtier de Marfret qui relie Le Havre-Port 2000 et Rouen. Ainsi, les marchandises arrivent du Havre par la Seine puis sont chargées sur le train qui relie Bonneuil en quelques heures.

Rouen au cœur du corridor axe seine 

Le lancement de cette navette s’inscrit dans la stratégie du groupe Marfret de bâtir une offre multimodale globale centrée à Rouen : « Le Rouen-Hub de Marfret a pour vocation de proposer aux chargeurs et réceptionnaires une offre de service logistique déporté regroupant sur un même terminal l’ensemble des prestations liées au conteneur (entreposage, réparations, zone de traitement des reefers, mesures de gaz, etc.). Notre objectif est de permettre à nos clients d’optimiser leur flux via un outil performant et de réaliser des économies puisque nous offrons une franchise de stationnement supérieure à celle pratiquée dans les terminaux maritimes », souligne Guillaume VIDIL, directeur général de Marfret. « Le fret peut aussi être stocké dans nos entrepôts adossés à notre terminal puis acheminé par le mode de transport le plus pertinent au fur et à mesure des besoins du client ».

Par cette navette ferroviaire, Marfret s’inscrit pleinement dans la stratégie de HAROPA pour la filière conteneurs/logistique rouennaise visant à renforcer Rouen dans son rôle de hub multimodal et à développer une chaîne logistique plus performante et durable grâce à la massification :

« HAROPA se réjouit d’accompagner Marfret dans sa volonté de développer à Rouen des solutions multimodales, précise Pascal Gabet, directeur général HAROPA – Port de Rouen et de poursuivre, avec cet acteur reconnu du transport, la construction de nouvelles voies d’échange entre les ports
de l’axe Seine
 ».

Deux à trois voyages possibles d’ici 2021

Si la liaison donne satisfaction, Marfret envisage de créer un deuxième voyage par semaine puis trois en 2021 en allongeant le convoi de 530m actuellement jusqu’à 750 m de long, soit l’équivalent d’une soixantaine de camions. Dans le même temps, la société continuera sa desserte de Gennevilliers par le fleuve. L’idée est d’assurer un arbitrage entre le fluvial et le ferroviaire selon la zone de chalandise et le besoin du client, tout en désengorgeant les routes.